samedi 16 mars 2013

Nouveau Pont

15 ans que la Belle Endormie rêvait de franchir à nouveau son lit. 15 longues années de luttes intestines entre les partisans d'un passage souterrain et ceux d'un franchissement aérien. Un temps gâché à convaincre les différents acteurs de la nécessité de désengorger le trafic urbain...et puis enfin prendre cette décision salvatrice malgré les menaces de l'Unesco de retirer son label de "Patrimoine Mondial" à cette cité recentrée sur son fleuve depuis le réaménagement de ses quais aux façades XVIIIème réhabilitées et magnifiées.

Près de deux années de travaux qui ont vu émergés un pont levant aux 4 pilastres (77m de haut et 10m de large) soutenant un tablier central mobile (114m) qui s'élèvera en 11 minutes à plus de 70 mètres pour laisser voguer une soixantaine de navires de croisère.




Les Bordelais avaient eu la primeur de pouvoir le traverser à pied pour la première fois le 1er janvier 2013 pour y admirer les détails de ce chef d'oeuvre d'architecture et jouir d'une vue inédite de leur ville au milieu du fleuve et je fus l'un des 38000 courageux de ce début d'année à y déposer les premiers pas.
Hier soir, je fus l'un des très très nombreux citadins à assister à sa mise en lumière par un spectacle pyrotechnique dirigé par celui qui avait su créer l'événement lors du passage en l'an 2000 place du Trocadéro.
Un déluge de feu de 14 minutes où le pont prend toute sa grandeur et se joue acteur...son tablier se baissant au fur et à mesure pour relier deux entités d'une même ville.
Que de symboles lors de cette soirée. Un trait-d'union entre deux rives, la droite populaire, la gauche bobo, réunies par cette modernité. Trait d'union qui n'a eu de cesse de grandir depuis le premier franchissement de la Garonne à l'ère Napoléonienne.


Bordeaux accueille son 5ème pont.
Il sera officiellement inauguré aujourd'hui par notre Président et notre Maire.
Il s'appellera Pont Chaban Delmas...
Les Bordelais le surnomment depuis sa gestation...Pont BaBa...Pont Bacalan-Bastide pour les deux quartiers qu'il unit.

D'autres projets sont à l'étude...mais faudra-t-il encore attendre 15 ans ?

jeudi 14 mars 2013

Faux pas

Tu ne pouvais pas me le dire que tu voyais des gros sens interdits en lieu et place de photos plus suggestives ? Nan ? Tu ne t'ai pas posé de question ? Fort heureusement pour ma pomme version golden, métaphore fruitière de ma blondeur, tu n'as donc pas été perturbé dans ta lecture et te remercie néanmoins, parce ce que tu le vaux quand même bien, de tes visites.
Ainsi donc à la suite de (mauvaises) manipulations, je me suis aperçu de la grandeur du système mais aussi de sa perversité puisque lié à mon compte G+, tout ce que je fais ici se miroïte sur mon profil et inversement si je modifie ce dernier j'en paie les conséquences ici...à savoir les pertes de données. Maintenant que j'ai saisi ces subtilités numériques je ferai gaffe au prochain coup de souris sur le terme supprimer. Il m'a fallu procéder à quelques paramétrages supplémentaires pour éviter cette bévue. On ne m'y reprendra plus tu peux en avoir la garantie.



Tu crois aussi que je vais te pondre là maintenant tout de suite une autre prose sensuelle à te faire dérailler ta libido...ben non pas maintenant faut faire retomber la pression...et puis laisse moi mon imaginaire évoluer...et ça me prend du temps...


Je crois que je vais te laisser patienter un peu. Je reviens très vite te voir...


mardi 12 mars 2013

Immobile

Surpris par l'étreinte il se figea tel une statue de cire. Il sentit dans son dos se coller un corps éveillé. Des mains avides se plaquèrent contre lui. Il resta immobile ignorant ce qu'il l'attendait. Doucement, les mains prirent vie explorant le haut de son torse protégé du froid par un pull en laine. Les mains l'enlacèrent pour faire de lui leur prisonnier. Il comprit instantanément leur mission. Il laissa faire. Il fit le vide dans sa tête pour ne retenir que le mouvement de ces mains curieuses et se concentra uniquement sur cette sensation tactile.
Des lèvres vinrent lui caresser la nuque, lui deposer de tendres baisers. Une langue chaude et humide dansa sur sa peau. Surtout ne pas bouger. Savourer. Puis lentement sa langue rencontra la sienne le temps d'une étreinte amoureuse.


Il ferma les yeux, redevint immobile, cala sa respiration sur le tempo du meneur de danse. Les mains poursuivirent leur route sous son pull, directement au contact de sa peau. Elles marchaient tranquillement sur chaque parcelle épidermique, insistant sur ses tétons érectiles. Elles connaissaient les moindres recoins de son torse, savaient là où elles pouvaient déclencher un murmure de plaisir. Les doigts filaient vers l'ombilic, ce petit trou discrètement velu. Ils titillaient les poils, décrivaient des cercles, inscrivaient sur sa peau "je te veux".
La statue humaine ainsi honorée de caresses subtiles pouvait sentir au creux de ses reins le désir palpitant du vît de son bienfaiteur. Le sien commençait à tendre les tissus cachant son intimité.



Les mains continuèrent leur descente s'aventurant dans des contrées plus chaudes frôlant son membre durci suintant d'envie. Elles jouaient carrément avec lui à travers son carcan de coton laissant peu de répit au bâton qui battait la mesure accélérée du rythme cardiaque. Le jeu s'arrêta un court instant juste pour libérer la statue de ses vêtements. Totalement nu comme son partenaire, il s'assura de la vitalité ardente de celui qui lui prodiguait déjà tant de volupté. .. une invitation à continuer plus loin. Il en voulait encore s'abandonnant entièrement à ces mains goulues, à cette langue experte, à ce dard qui reposait sur sa croupe. Les doigts redoublèrent d'attention à son entrecuisse s'attardant discrètement dans le couloir soyeux. Impatient son mât perlait de gouttes translucides qui filaient lentement vers le sol. Les doigts abandonnèrent leur prise et furent immédiatement remplacé par une toute autre tige qui entra en un coup. La queue resta en lui quelques minutes imitant son attitude figée. Ne pas bouger, ressentir, se concentrer sur ses sensations pour augmenter le plaisir. Ne rien faire juste sentir. Et il apprécia un à un chaque coup de boutoir lui arrachant quelques râles chuchotés. Il était à lui complètement offert. La tige du meneur de danse ne se lassait jamais dans ses allées et venues. Le tempo s'accéléra et il sentit alors la décharge de son amant pendant qu'il se répandait à son tour sur son ventre.



Il repris vie après sa petite mort non sans s'être retourné pour embrasser à pleine bouche celui qui l'avait encore mené au paradis.

vendredi 8 mars 2013

Simple

Tu as retrouvé ta bête à plumes...ça va tu es rassuré...autant te dire, je dois apprivoiser ce nouvel environnement, retrouver des réflexes dignes de Pavlov. En revanche ne crois pas que cet endroit sera clean, bien rangé, bien organisé. Tu crois que je vais me froisser le neurone pour élaborer des "catégories" de note pour cautionner une ligne éditoriale qui supposerait que je respecterai une foutue charte...non mais tu m'as bien régardé là...je ne suis même pas capable de titrer correctement cet alignement de caractères...
La simplicité demeurera l'ultime sophistication. Donc pas de libéllés, de tags, de catégories ou autres conneries de ce genre. Du soft, du léger, uniquement ma prose du moment. Quoi tu te plains ? Pourquoi je devrais m'évertuer à faire des efforts de présentation puisque tu consommes tes blogs différemment. Tu crois que je ne t'ai pas vu avec ton reader ou ton G+ qui te mâchent le travail ?
Ah oui juste une petite précision utile pour éviter que tu fasses ta Marie-Chantal prude et effarouchée...Soft pour la présentation...mais pas forcément dans le contenu..."Réservé aux adultes" c'est écrit en entrant...non pas que tu sois tombé dans un x..ème site pornographique (quoique ça te ferait sans doute du bien )...mais cet avertissement m'autorise à m'écarter de la réserve qui me colle si bien au teint. Je t'aurais prévenu.

Ah aussi j'oublai
Si tu as quelque chose à me dire, dis le...ça fait toujours plaisir même si tu n'es plus habitué à le faire.

mercredi 6 mars 2013

Pourquoi Ici ?

Je t'arrêtes immédiatement dans tes soupirs qui fleurent bon l'agacement. Je fais ce que je veux. Non mais Ho !
Je veux du changement. J'aspire à la simplicité. J'adore la mobilité et j'aime surtout te faire perdre la tête. Encore un déménagement...oui et alors ? Tu n'as qu'à te plaindre à Google...car c'est bien à cause de lui...ou plutôt grâce à lui que je migre ici. Fan d'androïd n'en déplaise aux afficionados de la pomme vérolée, je trouve une réponse ici à la possibilité de poster un billet depuis ma tablette ou mon téléphone coréen grâce à des applications dédiées. Et puis mon identité virtuelle, je la dois aussi à mon adresse gmail...celle qui gouverne tous mes comptes sociaux. Il était donc logique que mes futurs billets soient eux aussi rattachés à mon sésame électronique.
Tu as bien lu "futurs billets"...ouais
Tu en feras ce que tu veux d'ailleurs...les lire...les ignorer...les partager...les commenter...après tout tu es bien libre et c'est bien pour cela que je m'en fous.
Tu pourras en voir passer des couleurs de l'arc en ciel...ça risque aussi d'être noir ou rouge, un peu comme si Jeanne Mas passait le casting de The Voice, histoire de croire à sa deuxième chance.
Tu risques aussi de ne pas me reconnaître...tant pis.
Tu es aussi le bienvenu.

Ce billet c'est le bordel...aucune structure...ben ouais tu vois ce n'est que le début.