vendredi 2 août 2013

Virtuel différent


La contrariété ne me quitte pas depuis quelques jours. Je devrais passer à autre chose mais je n'y arrive pas car je ne comprends pas. J'ai commencé à écrire ce billet avec de la colère, que j'ai ravalée dix minutes après,...alors j'ai effacé ce début de post pour ne pas qu'il ressemble à un pamphlet. Je devrais être capable de passer outre ce détail insignifiant. Pourtant il me ronge car il m'attaque de front.


J'attache une importance à mes relations quelque soit leur nature. Je ne m'autorise pas à juger, à attaquer, à être belliqueux même s'il me serait vital d'exploser de temps en temps pour évacuer le trop plein de pression. J'essaie la tempérance et la douceur pour éviter de blesser lorsque je tente de m'exprimer. Si tu me remballes, alors je me tais. Je prends de la distance. Tu peux me critiquer, juger mes choix en désaccord avec les tiens. Peu importe surtout si tu ne fais pas parti des contemporains de la ma réalité. Tu peux penser que j'ai changé. Physiquement c'est certain. Mentalement, comment peux-tu donc être si sûr de tes opinions à mon égard alors que tu ne me connais pas réellement. Ah oui tu me lis, peut-être, parfois, ou jamais...ce sont des mots. Si tu entendais le timbre de ma voix, si tu voyais mes expressions faciales, tu y verrais mon intention mais là force est de constater que tout est question d'interprétation entre les lignes. Si j'exprime mes ressentiments, épargnes donc toi de m'exposer tes vérités avec une telle violence dans tes propos. Je ne pense pas l'avoir été. Peut-être que maintenant je le suis, retour de flammes volontaire et surtout ne vides pas ta rancoeur assassine sur mon entourage alors que tu pourrais régler tes différents d'une manière plus subtile.
J'agis comme bon me semble. Si tu penses que je suis comme panurge, que je sombre dans la facilité, que j'écorche mon image de garçon bien sage trop réservé, alors soit...je suis déception. Tu ne seras pas le dernier à te prendre les pieds dans mes paradoxes. Ceux qui savent peuvent comprendre. Je prends note des avertissements parce que malgré tout je garde de l'estime pour toi. Saches juste une chose supplémentaire me concernant,...j'ai en horreur l'injustice surtout lorsqu'elle touche la mauvaise cible.
D'expérience tu sais bien que le virtuel deforme le spectre de la réalité. Tout n'est pas noir ou blanc. Tout n'est pas factuel. Il te manque des données véritablement concrètes, celles auxquelles tu peux accéder en me cotoyant quotidiennement. Je suis sur la rive, celle en terre sèche. Je te regarde à travers l'eau. J'y aperçois ton reflet qui ondule au gré du vent comme tu ne vois que le mien.
L'avantage de cette fragile pixellisation...c'est que d'un coup de clic, tu vides l'eau de l'étang...